
J’sais pu
J’sais pu d’où je viens
J’sais pu vers où je vais
J’sais pu ce qui m’émouvait
Je ne sais plus rien
Je suis perdue
Je ne me reconnais plus
Dans ce monde déchu
Où l’être humain s’entretue
Pour presque rien
J’en ai rien à cirer
De ces âmes étriquées
Qui ne pensent qu’à voler
Le pauvre sans pitié
Pour se remplir les mains
J’en peux plus de ces gens-là
Qui se croient plus forts que tous
Qui mentent sans vergogne
Écrasant sur leur passage
Les plus petites gens
Non ces gens-là ne sont rien
Qu’un troupeau de bêtes
Plus bêtes que les bêtes
Un troupeau de vauriens
Des moins que rien
Mon Dieu si tu existes
Redonne la vie
À ceux que ces gens-là ont assassinés
Puis retourne-toi vers ces gens-là
Et…
Remplis-les d’amour
Remplis-les jusqu’à ras-bord
Même jusqu’à débordement
Pour que ceux-là puissent enfin
Ressentir ce qu’est l’amour
Peut-être alors
Retrouverais-je qui je suis
Retrouverais-je d’où je viens
Car d’où je viens
Il n’y avait que du bien
Il n’y avait que du bien
Et que de l’amour
De l’amour partout
De l’amour toujours
Et que du bien