Mon cousin Denis vient de nous quitter après une dure bataille avec le cancer. Il n’avait que 57 ans.
Ceci me rappelle le départ de mon ami et collègue Mario, et puis Michel. Et le départ de ma cousine Liette, il y a déjà longtemps, et de France et aussi le frère de Denis, André. Toutes et tous près du même âge. Et ma grand-mère paternelle. Puis Josée, la sœur de Manon ; la mère de Julie.
Pire, la fille d’Alain, seulement 17 ans.
La vie nous pend au bout du nez et on ne sait pas quand elle nous reprendra.
Je me rappelle ce face à face raté, assise dans la voiture de ma chum Louise. Raté parce qu’on a ressenti comme une main agrippant l’auto pour nous éviter le pire.
Puis, cette fois où je me suis fait couper par deux voitures, sur l’autoroute 15, et puis emboiter par un mini-camion qui m’a projeté au travers 3 voies de circulation.
Puis, ces nombreuses fois où le personnel infirmier a applaudi pour m’avoir sauvé la vie lors de crises aigües d’arythmie.
Puis, cette fois, où, au lendemain de la mort de ma mère, je me vidais de mon sang, après une coloscopie.
Non, je n’ai pas peur de la mort, car je sais qu’il existe beaucoup mieux dans cet ailleurs qu’on appelle le Paradis.
Non, je n’ai pas peur de la mort, car j’ai toujours pensé que l’enfer était sur la Terre.
Non, ne n’ai pas peur de la mort.
Je cherche juste le sens de la vie…