Le temps file à vive allure. Tellement qu’on en oubli presque nos pires douleurs.
Trois ans presque, le 15 novembre 2011, que tu nous a quittées, nous laissant, Jocelyne et moi, orphelines.
Ton départ, nous ne l’oublierons jamais. Même si tu es partie doucement, qu’on nous a dit. Parce que j’ai presque failli te suivre d’une journée. Peut être le savais-tu? Est-ce peut-être pour cette raison que tu as décidé de quitter, pour ne pas laisser Jocelyne prise entre deux mourantes, toi et moi.
Même si tu es partie un jour avant, Jocelyne ne l’a pas trouvé drôle. Moi, pissant le sang par le colon, suite à l’ablation de quelques polypes. Rien à craindre, m’avait-on dit. Un cas sur 10 000. J’ai toujours su que j’étais » un cas » !
Nous voilà trois ans plus tard, je dois retourner en coloscopie le 21 novembre. J’espère que ça ira mieux cette fois. Juste pour Joce, pour que son cœur se repose. Et puis, pour moi aussi, au fond, je ne suis pas d’humeur à vouloir quitter ce monde juste-là, car qui s’occuperait de ma Charlotte ?
Alors, maman, on pense à toi, particulièrement ces jours-ci. Mais aide moi, aide nous, à faire de ce prochain moment banal, un moment « vraiment » banal.
On t’aime et on ne t’oublie pas.
Bises