
Les Créations GC
Au Québec, le conflit sur les droits de scolarité, qui oppose, depuis quelques mois, les étudiants et le gouvernement libéral de Monsieur Charest, perdure. Aucun règlement en vue.
J’ai peine à croire qu’on ne puisse en arriver à une entente intelligente et acceptable pour les deux parties et sans devoir recourir aux gaz et matraques.Si les élus – remarquez que je n’ai pas dit « nos » élus ! – n’arrivent pas à trouver de solutions acceptables, il doit bien y avoir quelqu’un, parmi la foule de carrés rouges et de percussionnistes, qui détient la clé de cette impasse.
Alors, je me disais, pourquoi ne pas lancer ici toutes nos idées pour régler le conflit sur les droits de scolarité au Québec ; conflit qui coûte, et coûtera pour longtemps, à chacun de nous, citoyens contribuables – remarquez que j’utilise le mot « citoyens » seulement ! – beaucoup de sous.
De plus, que faire d’autre, en cette belle journée de flotte, que de penser à une idée de génie pour en finir avec ce conflit sur les droits de scolarité ?
J’attends vos idées dans les commentaires de ce billet.
J’ai confiance au peuple pour régler les questions du peuple.
Allez ! Sortez-moi ce génie-là !
c’est une très bonne idée et je crois qu’on en a déjà discuté ensemble.Mich L
J’aimeJ’aime
Pour briser la glace, je débute avec mon idée…
Nous, citoyens payeurs d’impôts, sommes déjà lourdement taxés. D’un autre côté, nos jeunes sont l’avenir du Québec.
Dans certains cas, les droits de scolarité sont un frein à la scolarisation.
La solution demande un règlement gagnant-gagnant.
Pourquoi ne pas envisager un prêt/bourse, accordé systématiquement aux jeunes, qui en font la demande, pour aider à financer leurs études ?
Particularités de ce prêt/bourse :
– le montant du prêt/bourse est déterminé en fonction du nombre de cours requis pour obtenir le diplôme souhaité
– le diplôme doit s’obtenir au cours de la durée normale du programme d’étude
– la personne qui obtient son diplôme à l’intérieur de la durée normale du programme n’a pas à rembourser le montant reçu pour ses études
– le montant du remboursement est sous forme de crédit d’impôt sur un nombre d’années (3 à 5 ans, ou plus) en fonction du coût total accordé et, pourquoi pas, en fonction d’emplois critiques
– une même personne est admissible à deux prêts/bourses seulement au cours de sa vie : un pour le cégep et un pour l’université
– les personnes qui viennent au Québec pour étudier seulement ne sont pas admissibles.
Ainsi, l’étudiante ou l’étudiant qui demande ce prêt/bourse s’engage à ne pas gaspiller l’argent des contribuables en terminant rapidement et avec succès ses études.
En contrepartie, le Québec s’assure d’une relève de diplômés, pour certains dans des postes où il y a pénurie de main-d’oeuvre, et qui mettra son savoir au service de la province, et non d’une autre province ou d’un autre pays.
J’aimeJ’aime