Il l’avait tant aimée
Qu’il voulut l’immortaliser
Son grand amour ainsi
Durerait pour la vie

Il fit de ses cheveux
Des cordes d’or pour son violon
Ainsi il exauçait son voeu
D’entendre son rire dans chaque son

De même il prit son sang
Pour vernir son instrument
Qu’il nomma le « violon rouge »
Rouge, rouge sang

De ces deux actions
Il fit de son violon
L’instrument le plus pure qui soit
Et digne des plus grands émois

Les années passèrent
Et le violon toujours tint bon
Malgré la guerre et la misère
Son âme toujours chanta le pardon

Ainsi en fut-il de cet instrument
Qui traversa le temps
Portant en lui
L’espoir de deux vies