Aujourd’hui, le 22 avril 2012, Montréal était l’hôte d’un des plus grands rassemblements en ce « Jour de la Terre ».

Selon les organisateurs, 300 000 personnes étaient réunies au centre-ville de Montréal pour cet événement annuel.

J’y étais avec des copines.

Nous avons été frappées par le genre de foule.

Habituées aux foules multiethniques des différents festivals d’été, aujourd’hui, le « baby-boomer » québécois, blanc, francophone était omniprésent. On se serait cru dans les années 70-80.

Mais qu’arrive-t-il aux « baby-boomers », dont je fais partie?

Est-ce la honte de rester assis devant la télé ou l’ordi, pendant que notre planète se meurt, quand nos propres enfants, eux, se mobilisent pour contester les frais de scolarité ?

Est-ce simplement une « écoeurantite » devant la corruption de nos gouvernements qui se fichent carrément de ce que le peuple souhaite ?

Peut-être est-ce un peu de tout cela ? Mais qu’importe la raison, l’important c’est de se mobiliser pour un avenir meilleur pour les générations futures.

À l’inverse, malgré la présence de représentants des Nations, pourquoi une si petite présence de Québécois provenant d’autres ethnies ?

En parlant d’ethnie, la phrase qui m’a le plus secouée a été dite par Boucar Diouf et qui allait en ce sens : un peuple disparaît lorsqu’il oublie ses traditions.

Peuple québécois, s’il vous plaît, ne laissons personne nous enlever nos traditions, surtout par ceux qui tentent de nous imposer les leurs.

Aujourd’hui, 22 avril 2012,  quelque chose d’important s’est révélé. Espérons que ce n’est qu’un début vers le changement, vers un monde plus intelligent, vers un monde qui voit plus loin que le bout de son nez.